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À propos

Qui suis-je?

J’ai toujours été une prêtresse. Depuis ma plus tendre enfance j’ai été plongée dans une conversation profonde avec le monde autour de moi. Toute petite je parlais aux arbres, aux fleurs, à l’essence de la vie. Je vivais immergée dans la magie. Enfant, la découverte de la mort a été un choc dont je ne me suis jamais réellement relevée. Très vite elle a été associée à ma recherche d’absolu.

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Quand j’avais 8 ou 9 ans, j’ai entendu ma mère raconter à un autre adulte une émission sur les expériences de morts imminente. J’ai le souvenir d’avoir restitué le compte-rendu complet de ce que j’avais entendu dans la cour de l’école : le tunnel, la lumière, le sentiment de bien-être indescriptible. Il y avait des gens qui avaient vu la mort. Je crois que c’est cette dimension qui m’a mise sur le chemin du sacré, la deuxième étant la nature abondante dans laquelle je grandissais presque sans contrainte. Je rassemblais des feuilles et des branches et je faisais des cérémonies d’adieu pleines d’émotions pour les oiseaux ou les bestioles mortes que je trouvais sur le chemin. Je faisais de sermons à mon frère sur la façon dont ils avaient rejoint la lumière. Finalement la recherche de l’absolue vérité sur le sens et la finalité du monde, le sacré dans la nature, l’importance du rituel et la fascination de la magie étaient probablement avec moi depuis le tout début.

 

J’ai découvert la dimension sacrée du monde avant de découvrir la religion. J’ai fait une brève incursion à l’église mais mes parents nous ayant élevés en dehors de toutes considérations sociales et religieuses, mon esprit vierge ne savait que penser des nombreux préceptes à suivre.

 

Ma conversation mystique avec le monde s’est poursuivie des années, dans l’incompréhension  de voir que personne autour de moi ne trouvait cela essentiel. J’avais lu de trop nombreux romans historiques pour avoir envie d’être liée à la religion « traditionnelle » avec l’inquisition, les persécutions, la domination de la femme sous toutes ses formes par des « religieux » incapables d’appliquer leurs propres préceptes…

 

Et puis sont venues « Les brumes d’Avalon ». Tout y était pour faire battre mon petit cœur d’adolescente… mais surtout la magie des mythes, la connexion avec le divin…enfin une connexion à l’âme du monde des femmes pour les femmes, la dévotion à la nature, la magie. Une espèce de sens profond. Mon âme s’épanouissait sur l’île d’Avalon et rêvait de la rejoindre.

 

Une petite phrase dans le livre piquait ma curiosité « Merci à Starhawk et son ouvrage, The Spiral Dance qui m’a été utile pour l’initiation des prêtresses ». A l’époque pas d’internet et impossible pour moi de mettre la main sur ce livre. J’ai cherché partout si réellement on pouvait trouver quelque chose qui ressemble à cela dans la vraie vie.

 

Je n’ai rien trouvé en France et j’ai tout appris par correspondance. J’ai reçu ma première initiation de prêtresse quand j’avais 19 ans, dans le temple souterrain du château d’une Lady  irlandaise, Lady Olivia Robertson. Elle a été la première rencontre de toute une série de femmes hors du commun.

A cet âge je ne savais pas grand-chose de la vie, à part que la dévotion m’habitait. Il me fallait vivre dans le monde, affronter mes peurs une par une, apprendre dans la difficulté, pour finalement pouvoir incarner cette identité qui avait toujours été la mienne avec toutes la force de l’expérience qu’elle nécessite.

 

L’année suivante j’ai rencontré le monde merveilleux d’internet et découvert à Glastonbury en Angleterre que le souvenir de la terre légendaire d'Avalon était toujours entretenu par toute une ribambelle de personnes toutes plus colorées et éclectiques les unes que les autres. Fascinée par la liberté qui régnait alors de pouvoir partager cette spiritualité inconnue en France, j'ai retrouvé cette attirance pour les cérémonies sous la lune et la connexion à un sens plus vaste que moi. J'ai aussi été perplexe face à certaines attitudes qui tenaient plus du délire mystique que d'une quelconque réelle tradition.

 

La Goddess Conference m’a accueillie et célébrée jeune fille. Là-bas j’ai pu expérimenter et progresser dans tout ce que j’avais appris. J’ai aussi parcouru encore et encore les lieux de légende qui m’habiteront toute ma vie. Eté après été, Glastonbury Avalon s’est invitée en moi jusqu’à faire partie de mon âme.

 

Pourtant la vie s’est accélérée et je m’en suis éloignée. Vie professionnelle, conjoint, enfants, je n’y ai plus fait que de rares incursions. Ma vie dans le monde m’a permis d’apprendre et de faire des expériences multiples.  Hypersensible et plutôt naïve, il m’a fallu sans cesse acquérir de nouvelles compétences pour exercer un métier à responsabilités dans le monde « normal ».

 

En 2021 cependant la nostalgie s’est faite plus forte, l’appel des corbeaux se faisaient plus insistant et je me suis engagée dans une formation d’un an sur les traces de Morgan Le Fey pour retrouver avec plus d’assiduité mon lien avec Avalon et le sacré. J’ai eu envie de partager mon expérience sur le sujet…

Carnet et stylo plume
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