Certaines légendes ne meurent jamais. Parce qu’elles portent un écho de vérités si profondes elles subsistent à travers les époques et les silences. Elles se transforment et se recomposent pour resurgir avec toujours plus de force lorsque le monde a besoin d’elles.

Avalon est de celles-là. Née au plus profond du passé de la mémoire, elle rejaillit périodiquement de l’oubli pour se répandre comme une lumière chaude sur la surface du globe.

Depuis des décennies son étrange appel semble résonner par-delà les brumes qui l’entourent comme une vague qui revient à l’assaut du rivage encore, encore, encore….jusqu’à ce qu’il soit écouté.

Certains ne l’entendent jamais, d’autres éprouvent, à chaque fois qu’il résonne, la nostalgie de quelque chose qu’ils n’ont pourtant jamais connu. …

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A-va-lon… Trois syllabes qui portent en elles toutes les émotions, la beauté et la tristesse, la vie et la mort, le visible et l’invisible…la promesse d’une aube dorée dont l’histoire a été dite et redite au fil des siècles et qui garde pourtant une part infinie de mystère.

Certaines femmes ressentent quelque chose de profond à l’évocation du mot « prêtresse », une vibration, un souvenir, une sensation aux creux du ventre qui réveille quelque chose enfoui depuis si longtemps qu’il est même parfois difficile de le reconnaître. Comme une minuscule pousse au fond d’un sous-bois, ou une étincelle au fond de la nuit, ce quelque chose prend son temps pour grossir, grandir, prendre sa place pour finir par s’épanouir en s’élançant vers le ciel.

Chaque écho, chaque sensation, chaque vague-souvenir lui donne de la force jusqu’à ce qu’il soit reconnu et consciemment apprivoisée et nourri.

Alors le retour vers Avalon peut commencer…